Ce film est principalement un huis clos, dans les coulisses de la littérature. Des traducteurs sont enfermés dans un bunker pour que rien ne fuite du dernier tome d'une saga best-seller. Rapidement, une fuite fait malgré tout surface, alors l'éditeur mène l'enquête. Dans ce genre d'histoire à la Agatha Christie, les suspects restent sur place et Hercule Poirot fait son enquête en questionnant les gens. Il y a de la tension, mais cela reste courtois, très anglais. Là, notre Hercule Poirot est devenu éditeur, c'est le diable cupide en personne, qui a de plus tendance à péter les plombs.
Les traducteurs possède une ambiance sympathique, mais le rythme inégal du film et son montage gâchent une partie du plaisir. Si vous avez déjà relu 10 fois votre collection d'Agatha Christie, vous pouvez y aller pour soigner votre dépendance, mais le film ne figurera parmi les classiques du genre.
Le personnage très caricatural de l'éditeur, interprété par Lambert Wilson, m'a gênée à la fin du film, car il décrédibilise la fin de l'histoire. Il paraît peu réaliste qu'il se passe ce genre de choses dans le bunker, mais je ne peux pas vous en dire plus pour ne pas gâcher votre expérience…
Le film connaît des soubresauts au niveau du rythme. L'intrigue se pose, on découvre peu à peu les protagonistes, puis nous sommes transportés dans le futur, et à nouveau catapultés dans le présent avant de repartir, cette fois dans le passé. Le problème de ces sauts temporels, c'est que dans le futur, il concerne l'explication du pourquoi et du comment la fuite a été faite. Trop vite, on apprend beaucoup de choses sur ce coup monté, cela m'a gâché le plaisir de l'enquête. Il y a quand même quelques révélations en fin de film, mais le montage et la réalisation m'ont pas mal gênée.
Les traducteurs, c'est en ce moment au cinéma.
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