Aux dernières nouvelles, la Chine fait état de 170 morts et de presque 8 000 personnes contaminées par le coronavirus. La ville de Wuhan, là où s'est déclenchée l'épidémie, est aussi la ville de naissance de Min You, vice-président de l'Union des chercheurs et des étudiants chinois à l'Université de Caen. Il raconte la vie de sa famille sur place. "Ils ne sont pas tellement angoissés, se rassure Min You. Ils ont connu la famine des années 50-60, le SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère, NDLR) en 2002-2003. C'est surtout une panique psychologique." En contact Skype avec sa famille tous les jours, Min You assure que l'État chinois prend toutes les précautions possibles pour éviter la contamination.
Min You explique que sa famille est en bonne santé
En pleine période du Nouvel An chinois
"Un contrôle de température est effectué dans chaque supermarché. Certaines lignes de transport sont supprimées. On est en pleine période du Nouvel An chinois, nos familles doivent rester confinées chez elles." Faut-il craindre le regard des autres en France ?
"La société n'est pas séparée en plusieurs communautés, explique Hang Wang. On dit bonjour comme d'habitude."
Hang Wang assure ne pas subir de discrimation
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