La présidente l'a rappelé plusieurs fois aux différents orateurs. Le but de l'audience de ce mardi 28 janvier devant le tribunal administratif de Rouen avait un but précis : savoir s'il y a une urgence de sécurité depuis la réouverture partielle de l'entreprise Lubrizol, en décembre. Sur ce point, deux camps s'opposent et ont pu faire valoir leurs arguments, même si le délibéré a été remis à une date ultérieure.
Manque de transparence contre protection de l'emploi
D'un côté, l'association Rouen respire dénonce une "opération d'enfumage" et un manque de transparence. "Qu'est-ce qui nous prouve que les conditions de reprise d'activité sont suffisantes ? Rien !", plaidait l'ancienne ministre Corinne Lepage, ajoutant que "l'État et Lubrizol veulent qu'on les croie sur leur bonne foi".
En face, la défense avance que ces informations sont sensibles, assure que des mesures de sécurité supplémentaires ont été prises et que "les volumes de production et de stockage sont réduits". L'avocate de Lubrizol est allée plus loin : pour elle, un nouvel arrêt total de l'activité "conduirait probablement à l'arrêt définitif du site".
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