Ancienne ministre, Corinne Lepage est avocate de l'association Rouen Respire qui a déposé un référé contre la réouverture partielle de l'usine Lubrizol.
Le tribunal administratif de Rouen examine ce dossier le mardi 28 janvier à 14 heures.
Pourquoi avoir déposé un référé contre la réouverture partielle ?
"Nous voulons suspendre cette reprise partielle d'activité tant que toutes les garanties n'ont pas été données, notamment au niveau du sérieux des études qui ont été faites, mais Rouen Respire n'est pas pour la fermeture complète de Lubrizol. Nous sommes dans un système aberrant, où l'État comme Lubrizol disent que tout a été vérifié et que les contrôles ont été faits, mais aucune pièce n'a été produite. Il n'y a rien. Aucun document n'atteste que la mise en demeure a été satisfaite et que les règles de sécurité, qui ne l'étaient pas avant l'incendie, sont aujourd'hui respectées."
Qu'attendez-vous de la décision
du tribunal administratif ?
"Je ne peux pas me prononcer tant que la décision n'est pas rendue (à l'heure où nous écrivons ces lignes, l'audience allait débuter, NDLR). mais je trouve que le tribunal a été extrêmement rapide pour fixer une date d'audience puisque j'ai déposé mon référé le 9 janvier et que j'ai une date moins de trois semaines après devant le tribunal administratif."
Quelle peut être l'influence de cette décision dans les décisions à venir sur Lubrizol ?
"J'espère que, pour une fois, la santé et la sécurité des habitants l'emporteront sur les autres considérations, qui apparemment ont guidé l'État et Lubrizol, dont je constate dans la défense qui a été faite devant le tribunal administratif qu'ils ont des liens extrêmement étroits."
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