L'action était symbolique. Pendant que se tenait le cinquième comité pour la transparence après l'incendie de Lubrizol à Rouen (le 27 septembre 2019), ce lundi 27 janvier, les opposants du collectif citoyen brûlaient des documents d'information destinés à la population sur les risques technologiques. "On a découvert des palettes entières de ces papiers qui n'ont pas été distribués, explique Simon de Carvalho, co-président de l'association des sinistrés de Lubrizol. Ils sont en plus obsolètes, puisque l'alarme n'a pas sonné et qu'on se demande encore aujourd'hui comment alerter la population."
Défendre un rapport de force
Quatre mois après l'accident, le collectif qui rassemble de nombreuses associations tient à montrer qu'il est encore présent, pour demander davantage de transparence et faire office d'opposition. "L'usine a rouvert sans problèmes alors qu'elle est encore en dépollution et qu'on ne sait pas d'où est parti l'incendie. C'est incroyable !" Une prochaine réunion publique est prévue, le lundi 3 février à 18 heures à la Halle aux toiles pour informer sur l'activité du collectif.
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