"Ce n'est pas un chantier comme les autres", de l'aveu même de Richard Duplat, l'architecte en chef des monuments historiques. Depuis plus de quatre ans et le début des études de faisabilité, il travaille à la restauration de l'Aître Saint-Maclou. Le vendredi 24 janvier, il était donc particulièrement satisfait de faire la visite d'un monument qui s'apprête à retrouver ses visiteurs et ses futurs occupants.
Pourtant, comme l'a rappelé l'architecte aux élus de la Métropole et aux représentants de l'État, tout n'a pas été simple pendant les deux années de chantier. À l'image de l'aile sud de l'aître, celle qui accueillera bientôt un restaurant, qui n'a pas pu être achevée dans les délais prévus à cause de découvertes désagréables au gré du chantier : "On s'est rendu compte que des éléments porteurs étaient entièrement bricolés depuis le XIXe siècle. L'édifice présentait clairement des risques d'effondrement donc il a fallu faire des petites greffes, comme de la microchirurgie."
Restauré à l'état de 1880
Comme pour toutes les autres ailes aujourd'hui pratiquement terminées et prêtes pour l'installation de leurs utilisateurs, la difficulté a été de respecter les matériaux et les techniques d'époque, pour respecter l'histoire du lieu. "Aujourd'hui, l'aître est restauré dans son état de 1880. C'est celui que l'on a jugé le plus représentatif de l'histoire du site", rappelle Richard Duplat. Des menuiseries extérieures aux sculptures dans le bois, en passant par des sols en tomette d'époque, une vingtaine de sociétés spécialisées sont intervenues pour refaire vivre l'histoire de l'ancien cimetière.
Alors que la réouverture devrait être effective vers la fin du mois de mars, Richard Duplat a également rappelé aux élus que "malgré les imprévus, l'enveloppe financière de départ a été respectée".
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