Havraise d'origine, Mathilde Lebarbenchon est tombée amoureuse du Cotentin. Installée à Pierreville, cette accro au surf veut suivre les femmes sur la vague, sans artifices. Son projet : Sea Yourself.
En quoi consiste votre projet ?
J'aimerais photographier une dizaine de femmes sur un an, avant, pendant et après leur session de surf, afin de montrer l'effet thérapeutique que ça a sur leur physique et leur mental. Le but est aussi de démonter les clichés de la surfeuse blonde, élancée, et habillée en Roxy… Je précise que je ne suis pas dans une démarche agressive, ces femmes ont totalement le droit d'exister, mais je préfère promouvoir la diversité.
Pourquoi les femmes et pas les hommes ?
Les femmes sont sans cesse soumises aux injonctions. Il faudrait être tout à la fois : une bonne épouse, une bonne mère, et aussi une working girl… J'ai envie de dire aux femmes que c'est OK si elles n'arrivent pas à tout faire. Au contraire, sur la vague, elles oublient tout, et c'est magnifique de capturer ça.
Où en est votre projet ?
J'ai déjà pris des amies en photo, ça a donné de super résultats. Mais pour rentrer dans le vif du sujet, j'ai besoin d'un caisson étanche pour protéger mon appareil de l'eau. Le problème, c'est qu'il coûte 1 500 euros.
Comment allez-vous le financer ?
Carrière de débutante oblige, j'ai fait appel à la solidarité à travers une campagne de crowdfunding sur le site gofundme.
Et après ?
J'aimerais exposer ces photos et, dans l'idéal, les publier dans un livre en 2021.
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