"Qui sont ces êtres que l'on traîne et malmène ? Quel est ce bouillonnement intense qui traverse les corps ? Comment danser les violences quotidiennes, le racisme, la misogynie et la corruption d'un pays au bord du gouffre ?" Le Brésil, pays blessé par la colonisation, l'esclavage et la dictature sera ce week-end au coeur du spectacle de danse Fùria. Cette pièce questionne les identités et le rapport de l'individu au groupe et à la communauté.
Lia Rodrigues, chorégraphe à l'origine de cette création présentera jeudi 30 et vendredi 31 janvier à 20 heures son travail au Centre Chorégraphique National de Caen Normandie. La créatrice cherche à représenter un pays gigantesque, où les écarts de richesses sont souvent flagrants et "où il suffit d'être noir et d'habiter une favela pour être stigmatisé comme criminel." Elle interroge l'altérité, notion constitutive de son pays d'origine et cherche à tracer de nouvelles perspectives et façons de penser, dans la suite de Pour que le ciel ne tombe pas, sa précédente création. (De 15 à 26 €, plus d'infos : 02 31 46 27 29).
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