Une nouvelle opération "Ports morts" pour trois jours débute ce mercredi 22 janvier. Depuis le jeudi 5 décembre, ces infrastructures ont été particulièrement ciblées par les mouvements sociaux contre la réforme des retraites et les impacts se font sentir sur l'économie.
Dans un communiqué, Haropa, le groupement des ports du Havre, de Rouen et de Paris, explique qu'en 14 jours de grève, les blocages complets ont entraîné la perte de 100 000 équivalents vingt pieds (des conteneurs) et près de 300 emplois. Depuis la mise en place de l'opération "Ports morts", 227 escales ont été retardées ou annulées. Plus de 110 trains ont été impactés ainsi que 21 barges fluviales sur le Havre.
Une perte de compétitivité
Haropa déplore "des conséquences lourdes sur l'ensemble de l'axe Seine : perte de compétitivité et d'attractivité face aux autres ports européens, risque immédiat et à long terme sur l'emploi". Le groupement des ports en appelle à "la responsabilité collective de chacun pour que l'ensemble de la chaîne logistique portuaire redevienne rapidement opérationnel".
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