En 1 h 30, lors d'une rencontre avec les médias, Léa Lassarat, présidente de la CCI Seine Estuaire, a évoqué beaucoup de choses concernant les actions mises en place par la Chambre de commerce et d'industrie pour renforcer l'attractivité du territoire. "Mais pas tout". Question de temps. "2019 a été remplie d'actions très concrètes", reconnaît la présidente de la CCI Seine Estuaire, également cheffe d'entreprise. "L'industrie a occupé beaucoup de notre temps." Notamment avec le lancement de "nez". En effet, 70 personnes ont été formées au Havre et à Port-Jérôme-sur-Seine à détecter les mauvaises odeurs, et surtout à identifier leur source et leur danger potentiel.
La formation, l'emploi et le recrutement
En 2020, la CCI Seine Estuaire, qui gère un budget d'environ 80 millions d'euros, va poursuivre le développement de son dispositif F.A.R.E (Famille, accompagnement, réseau, estuaire), qui a cornaqué une dizaine de nouveaux collaborateurs en 2019. Un soutien apporté aux nouveaux arrivants dans la recherche d'un logement, à la découverte de la ville. Une aide également pour trouver un emploi au conjoint. 50 entreprises y ont déjà adhéré. L'objectif est d'arriver à 100 au cours de cette année. En 2020, la CCI va aussi renouveler, le jeudi 9 avril, l'opération Les Rencontres sans CV, au CID de Deauville. Le principe : casser les codes du recrutement classique en mettant en avant le savoir-être et la motivation. Lors de la précédente édition, 150 embauches avaient été réalisées, principalement dans les secteurs des services, de l'industrie et du tourisme. Côté formation, "nous allons travailler pour mettre en place les compétences adaptées aux besoins de Siemens Gamesa qui veut recruter 750 personnes, comme des chaudronniers, pour sa future usine au Havre", en service dès la fin 2021.
Davantage d'entrepreneuriat
Côté créations d'entreprises sur le territoire de la CCI Seine Estuaire (de Lisieux à Fécamp et Bolbec en passant par Le Havre), leur nombre s'élève, pour l'année 2019, à 3 923 contre 3 200 l'année précédente. "Je crois que le métier de chef d'entreprise plaît vraiment. Avant, on avait envie de faire carrière, d'être cadre dans une société. Mais aujourd'hui, on souhaite se lancer à son compte. Peut-être aussi parce qu'on ne sait pas ce que sera son emploi demain. On a des jeunes qui se jettent dans le bain de l'entrepreneuriat. Mais il y a aussi beaucoup de personnes qui ont eu une première vie remplie d'expériences professionnelles. Ils se disent 'Tiens, je vais créer mon entreprise, je vais créer mon emploi'", conclut Léa Lassarat.
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