Un an après le lancement de son idée, Franck Renaudin est heureux. Le projet "Un toit pour l'emploi" se concrétise avec l'installation des deux premières tiny houses, sur un terrain prêté par la Ville de Rouen. "Il s'agit de développer une offre de maison mobile en bois pour des sans-abri ou des personnes qui sont sur le point de se retrouver sans domicile", rappelle l'entrepreneur. Ce concept original permet "d'augmenter l'employabilité du bénéficiaire et de ne pas perdre d'opportunité, puisque l'on peut déplacer la maison à proximité d'un potentiel employeur ou d'un lieu de formation."
Des maisons de 20 m² sur roues
Les deux premiers bénéficiaires sont Vincent et Alexandre : "L'un est venu nous rencontrer lors du salon Alternatiba, tandis qu'on a identifié l'autre lors d'un déjeuner à la Chaloupe", raconte Franck Renaudin. Tous les deux se sont "retrouvés à la rue pour des raisons différentes". S'ils vont bénéficier désormais d'un toit, ces tiny house ne sont pas mises à disposition gratuitement auprès des bénéficiaires. Ils doivent s'acquitter d'un loyer qui est proportionnel à leurs revenus, sans dépasser les 20 % de ceux-ci.
Pour autant, pas question de négliger le confort de ces petites maisons de 20 m2. "Je préfère parler de petits chalets, car c'est bien plus confortable qu'une caravane ou qu'un mobile-home", précise Franck Renaudin. Si la construction a eu lieu en Bretagne, l'aménagement est réalisé depuis le mois de décembre dans un atelier à Darnétal, en ayant recours principalement à des matériaux de récupération. "Nous avons proposé aux bénéficiaires de venir préparer l'équipement de leur future maison." Avec ce travail qui est déjà mené, Franck Renaudin se félicite de voir que les bénéficiaires "sont dans une dynamique positive" et pourraient trouver un emploi rapidement.
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