Le cahier des charges de l'Appellation d'origine protégée du Neufchâtel a été allégé pour tenir compte de l'incendie de l'usine Lubrizol à Rouen, indique un arrêté ministériel publié au Journal officiel. Ces modifications concernent les sièges sociaux d'exploitations agricoles de 67 communes situées en Seine-Maritime.
Modification des contraintes
"En raison de l'incendie de l'usine Lubrizol, les conditions de production suivantes du cahier des charges relatif à l'appellation d'origine protégée Neufchâtel sont modifiées", annonce un arrêté ministériel pris le 24 décembre 2019 et publié le vendredi 17 janvier.
L'aire géographique de l'AOP Neufchâtel recouvre, en partie, la zone où le préfet de Seine-Maritime avait imposé des mesures de restriction et de consignation sur des produits agricoles à la suite du passage du panache de fumée.
Normalement, le cahier des charges impose que les vaches pâturent "au moins 6 mois dans l'année", avec un pâturage qui représente "plus de 50 % de la ration de base exprimée sur la matière sèche". "Les vaches laitières pâturent au moins 5 mois pour l'année 2019. Pendant cette période, le pâturage représente plus de 40 % de la ration de base exprimée sur la matière sèche", dispose désormais le cahier des charges.
La modification prévoit aussi une diminution du pourcentage, exprimé en matière sèche, des fourrages destinés aux vaches laitières en provenance de l'exploitation. Cette valeur passe de 80 à 70 % pour l'année 2019. La composition de ces fourrages d'exploitation, en revanche, n'est pas modifiée. Ils restent "constitués des fourrages grossiers suivants sous forme fraîche ou conservée : herbe, maïs, paille, luzerne, betterave fourragère entière ou en pulpe".
Avec AFP.
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