Sur une piste où aucun Français ne s'est imposé depuis Heni Duvillard en 1970, les tricolores ont terminé assez loin. Le premier d'entre eux, Nils Allègre, finit au 15e rang, à 1 sec 54/100 de Feuz suivi de Maxence Muzaton (19e) et Matthieu Bailet (25e).
A 32 ans, Feuz rejoint au palmarès de la mythique descente le géant autrichien Franz Klammer, seul avant lui à s'être imposé à trois reprises sur le Lauberhorn, trois années de suite (1975, 1976 et 1977).
"Avoir gagné trois fois à Wengen, être entré dans l'histoire c'est très bien, mais ce n'est pas le plus important pour moi car ma carrière se poursuit et je dois penser aux prochaines course", a réagi Feuz.
"J'en prendrai conscience quand ma carrière sera finie et quand je ferai le compte de mes victoires", a-t-il ajouté.
Sous les yeux de sa compagne Karine et dans un décor de carte postale (ciel bleu, arbres enneigés), Feuz, déjà vainqueur sur le Lauberhorn en 2012 et 2018, reprend du même coup la tête du classement général de la discipline avec 400 pts, devant Paris (384).
- Descente raccourcie -
Sur une descente raccourcie en raison de la neige tombée durant la nuit, avec un départ donné au-dessus du Hundschopf ("la tête de chien", un saut de 40 mètres entre deux rochers), Feuz l'a emporté en 1 min 42 sec 53/100, devançant Paris de 29/100 et Dressen de 31/100, à l'issue d'un parcours amputé d'une cinquantaine de secondes.
A domicile et poussés par les 32.000 spectateurs, les Suisses ont placé quatre skieurs dans le Top 10 avec Mauro Caviezel (5e) et les inattendus Niels Hintermann (8e) et Ralph Weber (10e).
Vainqueur début décembre de la descente de Beaver Creek, Feuz, surnommé Kugelblitz ("boule de feu") signe sa 10e victoire en descente.
Du côté français, en l'absence d'Adrien Théaux blessé, Johan Clarey, 39 ans, 2e de la descente de Beaver Creek début décembre, partait avec de sérieux espoirs.
Mais le vice-champion du monde de super-G 2019 a connu un jour sans et commis plusieurs fautes. Passant près de la chute, il a concédé près de 5 secondes au vainqueur.
Meilleur tricolore, Allègre a estimé que "dans la manière, c'est bien". "J'ai tout donné, j'ai mis tout mon cœur. Mais j'ai fait quelques erreurs qui me coûtent cher. Le S, c'est passé un peu par miracle, c'est ici que je laisse pas mal de temps et derrière je n'ai plus beaucoup de vitesse"a-t-il ajouté.
En réussite vendredi sur le combiné avec Alexis Pinturault et Victor Muffat-Jeandet respectivement 2e et 3e derrière l'Autrichien Matthias Mayer, les Français ont l'occasion se briller de nouveau dimanche dans le slalom où Clément Noël défendra son titre.
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