Après l'analyse du lait maternel, effectuée en novembre 2019 par neuf Rouennaises à la suite de l'incendie de Lubrizol, des comparaisons ont été réalisées avec les résultats d'autres Françaises. La ministre de la Santé Agnès Buzyn a dévoilé les résultats des comparaisons lors de son audition devant la mission d'information de l'Assemblée nationale. Des traces d'hydrocarbures avaient été retrouvées dans le lait maternel de ces Rouennaises : "Elles ont été retrouvées dans le lait de huit femmes qui résidaient à Dijon ou à Lille, explique Agnès Buzyn. D'après les toxicologues du CHU de Rouen, les différentes concentrations retrouvées et leurs variations dans le temps pour les femmes rouennaises sont impossibles à interpréter car les effectifs et le nombre de prélèvements par femme sont trop limités."
Pour la ministre de la Santé, les résultats d'analyses montrent qu'il s'agit d'un "bruit de fond qui est observé à Rouen avant l'incendie mais également dans d'autres villes de France". Agnès Buzyn ajoute que seules trois substances de type hydrocarbures ont été recherchées lors des analyses.
Agnès Buzyn
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