À l'occasion du 43e jour de la grève contre la réforme des retraites, environ 3 000 personnes ont dévalé les rues du centre-ville avant d'entrer dans une salle de cours au Campus 1. Environ 300 manifestants ont ensuite rejoint la rue Caponière et le rectorat de Caen. À leur arrivée vers 13 h 15, les grilles du rectorat étaient fermées devant une lignée d'agents de la BAC, postés dans le parc pour assurer la surveillance.
"Une action symbolique"
Les manifestants, enseignants et personnels de l'Éducation nationale notamment, ont décidé, en "s'inspirant du jet de robes des avocats", comme le témoigne Nicolas, professeur d'histoire, et de l'action menée la veille à Clermont-Ferrand, de jeter des centaines de manuels scolaires par-dessus la grille du rectorat.
Jet de manuels scolaires par les grévistes du milieu de l'éducation #greve16janvier Le rectorat est fermé, sous la surveillance des CRS dans la cour #Caen pic.twitter.com/clTdJHSuZF
— Tendance Ouest 14 (@tendanceouest14) January 16, 2020
Cette action, vivement critiquée par Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, a cependant une forte portée symbolique. "Il n'y a plus de sacralisation des manuels, témoigne Camille. On n'a pas choisi ces nouveaux programmes qui n'ont aucun sens. Cette action est symbolique."
Camille, enseignante au collège à Avranches
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