Gagner du temps, mais aussi des kilomètres pour ceux qui viennent de loin pour y assister. Depuis des années dans l'Orne, le président du Conseil départemental et le préfet présentent conjointement leurs vœux. C'était à nouveau le cas, le vendredi 10 janvier, à l'hôtel du département.
Après les remerciements d'usage, Christophe de Balorre a insisté sur le fait que "2020 doit être marquée par la solidarité affirmée entre les citoyens et le territoire (…) avec une vraie décentralisation, (…) le terrain, c'est la vie réelle." Christophe de Balorre réclame notamment le transfert de la route nationale 12 (actuellement gérée par l'État) au département afin d'enfin pouvoir avancer sur sa mise à 2x2 voies. "Libérons-nous des fausses pensées savantes des visions parisiennes", a affirmé le président, qui a salué les maires "porteurs d'avenir de l'Orne". Il a rappelé les luttes, contre le désengagement constant des services publics sur les territoires ruraux, contre la réforme des perceptions des impôts, contre la réforme judiciaire. Le président départemental a également rappelé que "le retour à 90 km/h a été voté à l'unanimité en session du Conseil départemental et je confirme que nous le ferons dans les meilleurs délais", demandant à la préfète de bien vouloir réunir la commission départementale de sécurité routière (NDLR : seule apte à décider en fonction de critères fixés nationalement).
Concernant les priorités 2020, Christophe de Balorre a cité la santé avec le recrutement de médecins généralistes pour le centre départemental de santé. Le déploiement de la fibre optique chez l'habitant qui se poursuit, et s'achève sur les agglos d'Alençon, Flers, Argentan, L'Aigle. Les collèges, dont la restructuration se poursuit (1ers coups de pelles en vue à Racine à Alençon, à Jean-Monet à Flers et à Molière à L'Aigle). Les travaux routiers, avec la suite de la mise à 2x2 voies de Flers-Argentan. La lutte contre l'illectronisme, le soutien à l'agriculture, la protection de l'environnement, "notamment pour la préservation de notre ressource en eau potable", la transition énergétique, le soutien aux entreprises, et enfin la solidarité : 200 millions sont par exemple consacrés à la politique enfance-famille, c'est-à-dire aux aînés et à la protection des mineurs (1 200 enfants pris en charge par le département, 8 700 seniors bénéficiaires de l'APA, 7 000 bénéficiaires du RSA). Chapitre spécial aux pompiers, avec un appel à ne pas abuser d'eux, à ne les appeler que lorsque c'est vraiment à eux de secourir, avec le souhait "de la mise en place d'une plateforme départementale commune d'appels pour les différents services de santé et de secours". "La balle est dans notre camp !", a conclu Christophe de Balorre.
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