La bataille des chiffres est devenue une routine. 7 000 manifestants selon la police, 30 000 selon les manifestants. Le cortège était, en tout cas, similaire à celui des précédentes journées nationales de mobilisation, ce jeudi 9 janvier, à Rouen. Cheminots, santé, territoriaux, énergie, éducation nationale, avocats… De nombreuses professions étaient représentées avec une motivation intacte. "C'est mon septième jour de grève, explique Nicolas, enseignant au lycée Bartholdi de Barentin. Ça n'a jamais été aussi long pour moi, mais on ne lâchera pas". C'était d'ailleurs le mot d'ordre dans les mobilisations, même si la durée de la grève commence à peser, en particulier pour les cheminots qui en sont à leur 36e jour de mobilisation. "Après, il y a la solidarité", explique Gilles Chuette, cheminot à Sotteville-lès-Rouen.
"L'opinion est avec nous"
"Des gens viennent nous déposer à manger ou de l'argent." Une solidarité dont les cheminots n'avaient plus l'habitude et qui leur permet de tenir. "On a un capital moral au top. Le cheminot bashing et la CGT bashing n'ont pas marché. On sent que l'opinion est avec nous."
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