La pluie fine tombée le jeudi 9 janvier au Havre a-t-elle eu un impact sur la mobilisation contre la réforme des retraites ? Pas vraiment, si l'on regarde les chiffres des syndicats. D'après la CGT, 37 000 personnes sont descendues dans les rues de la Cité océane pour rejeter le projet voulu par le gouvernement, un système universel par points. À peine 5 500 selon le comptage établi par la police.
Olivier est enseignant en mathématiques dans un lycée du Havre. Il a manifesté avec ses deux filles, privées d'école ce jeudi en raison de la fermeture de leur établissement. "Notre combat n'est pas gagné d'avance. On verra bien. C'est en ce moment que ça se joue. On ne va rien lâcher, mais je ne suis pas tout à fait confiant car le gouvernement a l'air déterminé à mener la réforme jusqu'au bout."
À ses côtés, Stéphane, professeur de mathématiques dans un collège, qui n'est pas prêt non plus à rendre les armes. "Je lutterai jusqu'au bout pour que cette réforme ne passe pas. Quoi qu'il en soit, je n'aurais pas manifesté pour rien, mais bien pour mes idées. Si on ne les défend pas, on accepte tout et cela n'est pas une bonne chose."
Au Havre, ce jeudi 9 janvier, deux cortèges se sont formés (comme précédemment le mardi 17 décembre). Ils se sont élancés vers 10 h 15, l'un depuis le stade Deschaseaux, l'autre depuis la maison des syndicats. Les deux groupes se sont rassemblés vers 11 h 30, aux abords de la gare du Havre, avant d'investir les rails pendant environ 30 minutes. Une action qui a notamment retardé le train de 12 h 02 en direction de Saint-Lazare.
La lutte n'est pas finie
La CGT d'Harfleur, qui a bloqué les accès au rond-point de la Brèque ce jeudi 9 janvier au matin, de 6 h 50 à 9 h 15-30, promet une grosse action, le vendredi 10 janvier. Objectif : bloquer l'économie.
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