La liquidation totale de Remade, société spécialisée dans le reconditionnement de Smartphones, à Poilley, semble se profiler, alors que le tribunal de commerce de Rouen examinera de nouveau les deux offres de reprises, le jeudi 9 janvier. Le tribunal avait laissé le temps des fêtes aux deux candidats pour améliorer leurs offres. En en matière d'emploi, l'offre de Mathieu Millet, l'ancien PDG du groupe, n'a pas été revue à la hausse, et ne concernerait donc que 142 salariés. L'autre proposition, de l'entreprise indienne CTS, est encore inférieure, puisqu'elle ne concerne que 118 salariés, soit un de plus qu'en décembre.
Les salariés toujours mobilisés
En attendant que le couperet tombe, la décision du tribunal impliquant forcément des licenciements (au moins une centaine), les salariés restent combatifs. Plusieurs dizaines d'entre eux ont mené une action, avec distribution de tracts, le mardi 7 janvier, devant les bureaux loués par My2My, la holding de Mathieu Millet à Pontaubault. Une rencontre a eu lieu entre les salariés et l'ancien PDG candidat à la reprise. Ce dernier serait engagé à participer financièrement au plan de sauvegarde de l'emploi pour permettre aux salariés de partir avec des primes de licenciement plus importantes.
Le tract distribué par les salariés de Remade. - DR
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.