La campagne pour les élections municipales est lancée. La liste "Pour un Havre des citoyen(ne)s", conduite par le député communiste Jean-Paul Lecoq, a dévoilé le mardi 7 janvier sa ligne directrice : tracer un avenir qui entend promouvoir le bien-vivre et qui placera l'être humain au cœur d'une ambition pour Le Havre et son agglomération, afin de répondre à trois urgences indissociables : l'urgence écologique, l'urgence sociale et l'urgence démocratique. En cas de victoire lors de l'élection prévue au mois de mars (1er tour le 15, second tour le 22), Jean-Paul Lecoq entend mettre en place une politique de transports publics, qui vise progressivement la gratuité. Il souhaite aussi supprimer la décharge de Dollemard. Dans son projet, figure également la création d'un centre de santé municipal (avec médecins et professionnels de santé, salariés par la Ville, avec des antennes décentralisées ou mobiles sur les quartiers). Autre mesure : la mise en place d'une maison citoyenne dans chaque quartier, avec un pôle administratif et un conseil de citoyens, dotée d'un budget spécifique. Ces propositions sont le fruit d'une collaboration citoyenne. Ce sont l'émanation de 15 rencontres de quartier et de 57 réunions thématiques. Environ 1 800 personnes ont participé activement à la construction du projet municipal de Jean-Paul Lecoq, notamment le comité citoyen. Ces personnes, qui découvrent la politique, sont déjà engagées dans des actions, associatives, notamment. Certaines d'entre elles figureront en position éligible sur la liste du communiste de 61 ans. "Un tiers des places sont réservées aux membres du comité citoyen, le deuxième aux membres de partis ici réunis (PCF, Ensemble, Génération.s.), le dernier tiers reste ouvert pour la constitution d'une liste de toute la gauche", précise le parlementaire et ancien maire de Gonfreville-l'Orcher, qui souhaite "une attractivité du Havre pour que les habitants aient envie d'y rester".
L'union de la gauche aux municipales ?
Jean-Paul Lecoq tente toujours de bâtir une union de la gauche pour ramener la ville dans le giron communiste, comme avant l'élection d'Antoine Rufenacht, en 1995. Des rencontres entre ses équipes et les autres partis de la gauche (France insoumise, Europe Écologie les verts et les Socialistes) se poursuivent. En ce qui concerne la possible candidature d'Édouard Philippe, Jean-Paul Lecoq réagit : "Quand nous nous déplaçons dans les quartiers, les gens nous disent généralement que les choses doivent changer. Comme si c'était la fin d'un cycle, et dans ce cycle, se trouve le passage d'Édouard Philippe à la mairie du Havre."
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