Cinq ans après sa disparition dans l'attentat de Charlie Hebdo, le mercredi 7 janvier 2015, il subsiste encore une trace de Georges Wolinski, à Caen. Pour la découvrir, il faut pousser la porte des Domaines qui montent, le caviste de la rue de Bras. Dans la pièce du fond, le client avisé reconnaîtra la patte du dessinateur de presse sur une dizaine de lithographies.
Des dessins numérotés et signés
"Ces dessins servaient à illustrer les étiquettes des bouteilles de beaujolais nouveau. C'était la surprise chaque année ! Par exemple, en 2007, il représente le rugbyman Sébastien Chabal, c'était lors de la coupe du monde de rugby en France, éclaire Bruno Didier, le gérant. Chaque litho est numérotée et signée." Et si la thématique du vin est éloignée du dessin de presse, le style est bien là : "Il aimait dessiner des femmes nues… Ça ne plaisait pas à tous les clients, mais c'est à l'image du personnage." Désormais, c'est un autre illustrateur qui personnalise la bouteille annuelle. Mais les dessins, dont deux de Cabu, sont restés au mur. "Ça pique la curiosité. Et mine de rien, je me dis que je suis à la tête d'un patrimoine sympa…"
Bruno Didier, caviste, possède des dessins de Cabu et Wolinski
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