Ces débrayages sont quasi devenus la normale. Depuis le 24 septembre, pendant 55 minutes, des chauffeurs et salariés de la TCAR cessent le travail, ce qui crée des répercussions quelques minutes avant et quelques minutes après les débrayages. Le préavis courait jusqu'à la fin du mois de décembre, mais devrait désormais être prolongé. "Dans tous les services, on produit beaucoup plus, mais avec moins de monde", explique Frédéric Leroi, secrétaire général de la CGT TCAR, syndicat majoritaire dans l'entreprise. Des conditions de travail qui ne sont plus tenables, selon le responsable syndical, et qui justifient le taux d'absentéisme de près de 14 % chez les conducteurs. "Nous avons fait des propositions qui sont toujours rejetées."
Acte 2 jusqu'au mois d'avril
Qu'à cela ne tienne, la CGT devrait signer un nouveau préavis de grève jusqu'à la fin du mois d'avril, dans des conditions identiques au précédent, le mardi 7 janvier dans l'après-midi, après une rencontre avec leur nouveau directeur. Contactée par la rédaction, la direction de la TCAR n'avait pas encore donné suite, lundi dans la soirée.
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