Utilisé à deux reprises en Ligue Europa au cours du dernier exercice, il a passé la deuxième partie de la saison à défendre les couleurs de la réserve du PSG en CFA. "S'il est droitier, il peut jouer aussi bien à droite, au centre que dans l'axe, même s'il a une préférence pour jouer en retrait de la pointe", a fait savoir le coach malherbiste, Patrice Garande à son sujet. "C'est donc important pour nous d'avoir un joueur de son profil. Il va nous apporter des solutions supplémentaires".
Pourquoi avoir choisi Caen ?
Neeskens Kebano : "Je viens pour m'aguerrir, trouver du temps de jeu. Ce que je n'avais pas au PSG. Ici, je sais que j'ai du temps de jeu à prendre, avec au bout un bon objectif. J'ai tout à prouver. C'est à moi de me faire une place".
Valenciennes vous suivait également. Pourquoi ne pas être allé en Ligue 1 ?
"Le plus intéressant des challenges sportifs pour moi était de jouer à Caen. C'est un club que j'avais déjà pointé pendant mes vacances parce que je savais qu'il descendait et qui allait tout faire pour remonter. Je me suis dit que ce challenge était mieux à prendre que celui de Valenciennes."
Quel type de milieu de terrain êtes-vous ?
"Mon poste de base se trouve derrière l'attaquant de pointe. C'est là que je préfère évoluer. Ensuite, pendant ma formation, j'ai aussi évolué sur les côtés, à droite ou à gauche. Je suis un joueur percutant, qui perce les lignes."
Quand serez-vous prêt pour jouer en Ligue 2 avec Caen ?
"Ma préparation a été coupée pendant une dizaine de jours à cause d'une légère entorse à la cheville gauche. A moi de tout faire à présent pour revenir au mieux de ma forme. J'espère la retrouver d'ici une semaine. En attendant, je dois jouer un match avec les moins de 19 ans, et après j'espère que je pourrais jouer un quart d'heure contre Nîmes (le 24 août, ligue 2)."
Le centre de formation du PSG est aujourd'hui reconnu, mais de nombreux jeunes sont obligés de le quitter pour poursuivre leur progression...
"C'est normal. Je n'ai pas besoin de vous dire ce qui se passe au PSG. On voit bien que le club entre dans une autre dimension. Maintenant pour jouer, pour les jeunes, ça va être encore plus compliqué. Donc, s'il y a des solutions ailleurs, pour jouer, il ne faut pas hésiter."
Après trois apparitions en Ligue 1 lors de la saison 2010-2011, tu n'as pas joué l'an passé. Est-ce une déception ?
"Oui et non, car compte tenu des objectifs fixés par les Qataris pour le PSG, à savoir finir premier, je comprends bien qu'il fallait ne pas prendre de risque en lançant des jeunes. Il valait mieux compter sur des joueurs confirmés. Je me suis adapté, et je me suis montré compréhensif. "
Que représente Malherbe pour un jeune footballeur originaire de la région parisienne ?
"J'ai eu la chance de venir il y a deux ans. C'est un beau stade. J'ai également joué sur Venoix. C'est un club de Ligue 1. Je suis ravi d'être ici".
Ton prénom, Neeskens, est-ce une pression supplémentaire sur tes épaules (ndlr : en référence à Johan Neeskens, grand footballeur hollandais des années 70) ?
"Vous savez, je suis né comme ça. Le joueur, je ne l'ai pas connu, donc aucune pression. C'est mon père qui fan de ce joueur, a choisi ce prénom. Ma mère, elle ne le connaissait pas !"
Audio > Court extrait de l'interview de Neeskens Kebano.
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