Atteint d'une pathologie schizophrène et sous traitement psychotrope lourd, ce patient est en foyer spécialisé à Bois-Himont. Le 27 juin 2017, une autorisation de sortie pour le week-end lui est refusée car il ne l'avait pas demandée dans les délais imposés. Devant le personnel administratif, il menace verbalement et physiquement en assénant des coups de pied à la cuisse d'une secrétaire. Le directeur de l'établissement tente de le calmer mais le prévenu menace de s'en prendre à sa voiture. Trois victimes portent plainte.
Il entend des voix
Le père du prévenu, assurant sa curatelle, est appelé ainsi que les gendarmes qui convainquent l'intéressé de la nécessité de se faire hospitaliser au Rouvray. Il dit être victime d'hallucinations et entend des voix tout en regrettant ses actes, perpétrés lors d'une phase anxio délirante selon l'expertise psychiatrique. Les victimes, quant à elles, obtiendront deux jours d'interruption temporaire de travail. Lors de son jugement, jeudi 19 décembre devant le tribunal correctionnel de Rouen, le ministère public explique que l'ancienneté de ces faits isolés "rentre difficilement dans le fait judiciaire". La défense estime que "la pathologie du prévenu ne peut être sanctionnée". Reconnu coupable des faits reprochés, le prévenu est condamné à trois mois de prison avec sursis.
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