Au moment de son décès, à 18 ans, Samba Diop était proche de signer son premier contrat professionnel avec le Havre Athlectic Club (HAC), un club qui l'avait formé et qui l'avait vu grandir. On vient de l'apprendre. Sa famille a décidé de porter plainte pour homicide involontaire contre le HAC, mais également contre un médecin et trois dirigeants du club. Information confirmée par François Gosselin, le procureur du Havre.
Un anti-inflammatoire en cause
Déterminée, la mère de Samba Diop veut comprendre les circonstances de la mort de son fils. Elle dit se heurter au silence des dirigeants du Havre, dans un entretien accordé au journal Le Parisien. Selon la famille du défunt, ce qui est en cause, c'est un anti-inflammatoire qui était destiné à soulager une tendinite à la hanche droite du jeune homme et administré la veille de son décès par le médecin du HAC. Comme Samba Diop sortait à peine d'une mononucléose infectieuse, il se peut, selon l'Agence nationale de la sécurité des médicaments (ANSM) que l'anti-inflammatoire ait eu un rôle aggravant. Après la piqûre, le joueur de foot avait été pris de tremblements, de vertiges et de vomissements. Le jeune homme avait vu son état de santé se dégrader dans la nuit, avant de mourir quelques heures plus tard, d'un arrêt cardiaque.
Contacté par nos soins, le HAC ne souhaite pas communiquer, pour le moment, sur cette affaire.
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