Vincent Crase, ex-employé de La République en marche et proche d'Alexandre Benalla, a été placé en garde à vue le mardi 17 décembre à l'hôtel de police de Rouen. Il s'agit d'une enquête pour corruption ouverte, pour un contrat de sécurité signé entre sa société et un oligarque russe.
Enquête du
parquet financier
L'ancien membre de l'équipe de campagne d'Emmanuel Macron est interrogé à Rouen par les enquêteurs de la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) dans le cadre d'une enquête du Parquet national financier (PNF) sur les activités d'Iskander Makhmoudov, a précisé une source, confirmant une information de Paris Normandie.
Selon Mediapart, ce contrat aurait été "négocié" par l'ancien conseiller d'Emmanuel Macron, Alexandre Benalla, "du temps où il était à l'Elysée". Iskander Makhmoudov, milliardaire à la tête d'un empire industriel en Russie, est présenté par la justice espagnole comme faisant partie d'une puissante organisation criminelle.
Un contrat qui interroge
Mediapart avait révélé l'existence de ce contrat voilà un an, en affirmant qu'Iskander Makhmoudov avait rémunéré Vincent Crase 294 000 euros en juin 2018. Le contrat, qui "prévoyait la protection des biens immobiliers en France de l'homme d'affaires, et de sa famille à Monaco", selon Mediapart, avait été sous-traité à la société Velours, ancien employeur d'Alexandre Benalla.
Lors d'une audition devant la commission d'enquête sénatoriale, décidée après les révélations du Monde sur les violences commises le 1er mai, MM. Benalla et Crase ont assuré en janvier que le premier n'avait pas pris part à la négociation de ce contrat, conclu alors qu'il travaillait encore à l'Elysée.
Avec AFP.
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