Démarrage en pente douce: après sa visite cette semaine chez le dernier pensionnaire de Ligue 2 en lice, l'ogre parisien poursuivra sa mission reconquête en 32es de finale de la Coupe de France face à Linas-Montlhéry (R1), équipe de 6e divison, le 5 janvier.
Si ces deux déplacements devraient s'effectuer sans les superstars Neymar et Kylian Mbappé, ils marquent la transition attendue vers l'automne et ses rencontres à enjeu qui décideront de la nuance du bilan de la saison.
Lors du précédent exercice, cela avait viré au noir très foncé: l'élimination en quarts de la Coupe de la Ligue contre Guingamp (2-1) et la défaite en finale de la Coupe de France contre Rennes (2-2 a.p., 6-5 aux t.a.b.) avaient plongé le club dans un été de crise, amplifié par un nouveau crash en Ligue des champions.
Une chance pour les remplaçants
Depuis, le PSG a repris des couleurs, et gagné le Trophée des champions, au point d'être archifavori pour répéter le quadruplé national, après 2015, 2016 et 2018. Réussir ce "Grand Chelem" français est même devenu une obligation pour l'entraîneur Thomas Tuchel, qui aurait du mal à résister à un nouvel échec dans un match à élimination directe.
"On veut gagner toutes les compétitions, c'est comme ça au PSG. C'est notre défi", a déclaré mardi le technicien.
Sa dynamique actuelle - sept victoires lors de ses huit derniers matches, dont une dernière convaincante à Saint-Etienne (4-0) dimanche - plaide en faveur d'un démarrage en douceur au Mans, 18e de Ligue 2 et pire défense de ce championnat.
"On doit être attentif, j'attends une ambiance très forte. Ils n'ont rien à perdre. Mais c'est le moment pour nous de continuer à gagner", a expliqué le Souabe.
Il devrait profiter de l'occasion pour donner du temps du jeu à ses habituels remplaçants, Layvin Kurzawa, Eric Maxim Choupo-Moting ou le gardien Sergio Rico en première ligne, ou à ses jeunes, comme Tanguy Kouassi qui a fait bonne impression contre Galatasaray en Ligue des champions (5-0).
Par contre, l'attaquant Edinson Cavani, dépassé par Mauro Icardi dans la hiérarchie, a déclaré forfait, en raison de douleurs musculaires.
Côté manceau, l'équipe pourrait s'inspirer d'Orléans (L2) qui avait perturbé les Parisiens au même stade la compétition la saison passée (2-1). Mais Le Mans tient déjà son affiche, qui récompense sa reconstruction express après sa liquidation judiciaire en 2013. Paris, lui, attend encore son sommet.
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