Le peloton s'élancera le 14 août d'Utrecht (Pays-Bas) et arrivera 3.200 kilomètres, 21 étapes et trois semaines plus tard, le 6 septembre à Madrid, après avoir dompté un parcours intense et exigeant, avec le Tourmalet et l'Angliru comme sommets à spectacle.
Qui sera le successeur de Primoz Roglic, premier Slovène vainqueur d'un grand Tour l'an passé? Ce qui est sûr, c'est qu'il devra avoir un profil de grimpeur. Les organisateurs ont encore une fois décidé d'aligner plusieurs cols légendaires au programme de cette édition 2020, avec sept arrivées aux sommets (une de moins qu'en 2019) et onze étapes de moyenne ou haute montagne, en Espagne et en France.
Pour la deuxième fois consécutive, la Vuelta commencera par un contre-la-montre collectif en 2020, avec une première étape de 23,3 kilomètres dans Utrecht, aux Pays-Bas, où le tour établira ses bagages pour les trois premiers jours de course.
Après une journée de repos, c'est par le Pays basque que la course pénètrera le territoire espagnol. Et il faudra avoir pris le rythme, car la montagne fera son apparition dès cette quatrième étape avec une arrivée au sommet du col d'Arrate, avec des pentes frôlant les 13% qui pourraient décider des premiers écarts.
Le peloton traversera ensuite la Navarre, avec un passage par le col d'Aralar (première catégorie), avant de passer par Soria le jour suivant pour un final inédit dans le magnifique cadre du parc naturel de la Laguna Negra, à 1.700 mètres d'altitude.
Le mythique Angliru de retour
Avant une journée de repos nécessaire, la Vuelta connaîtra une journée qui s'annonce déterminante lors de la neuvième étape: un tracé court (135,6 km) mais intense, à travers les cols pyrénéens du Pourtalet (1re cat.), et de l'Aubisque (hors catégorie), puis une arrivée exceptionnelle au sommet du mythique Tourmalet, à 2.115 mètres d'altitude, avec des pentes moyennes à 7,4%.
Le triptyque français servira à creuser les écarts parmi les favoris... mais les coureurs ne pourront pas se reposer le week-end, lors de la bascule dans le relief asturien, avec le grand Farrapona lors de la 14e étape, et le mythique Angliru lors de la 15e, deux cols classiques et redoutables du Tour d'Espagne. L'Angliru refait son apparition après avoir été dompte pour la dernière fois en 2017 par Alberto Contador l'année de sa retraite.
En plus de cette doublette compliquée, ces deux étapes comporteront d'autres montées: cinq dont quatre de 1re catégorie pour celle du Farrapona, et quatre dont deux de 1re pour l'Angliru. Tout un programme, qui devrait permettre de voir les prétendants au podium, voire au titre, se détacher, avant la dernière journée de repos.
Les organismes reposés s'attaqueront ensuite à un contre-la-montre individuel de 33,5 km qui laissera encore la part belle aux grimpeurs, avec un profil pentu et une arrivée sur la côte du Mirador de Ezaro, courte (1,5 km) mais très abrupte, avec des passages à plus de 20% !
La boucle hispanique entrera ensuite en Galice et au Portugal, et l'ultime bataille pour le maillot rouge se disputera lors de la 20e et avant-dernière étape, au col hors-catégorie de la Covatilla.
Les positions devraient être figées pour la dernière étape entre l'hippodrome de la Zarzuela et Madrid, où sera sacré le successeur de Primoz Roglic, le 6 septembre 2020.
A LIRE AUSSI.
Tour d\'Espagne 2017: de Nîmes à l\'Angliru, trois semaines dans l\'arène
Le Tour de France 2019 sur les sommets pour le centenaire du maillot jaune
Tour d\'Espagne: Roglic et Jumbo-Visma, la Vuelta en attendant le Tour
Tour d\'Italie: le Giro, une boucle à taille humaine
Tour d\'Espagne: Contador réussit ses adieux, Froome son doublé
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.