Ils étaient autour de 20 000 selon les syndicats, 10 500 selon les autorités. Pour le troisième round de mobilisation, après le jeudi 5 et le mardi 10 décembre, les opposants à la réforme des retraites ont répondu massivement présents dans les rues de Caen, ce mardi 17 décembre.
Une grande variété de métiers représentés
Le défilé a démarré place Saint-Pierre, avant 11 heures. Alors que la tête de cortège amorçait un virage rue des Carmes, pour rejoindre le port, les derniers manifestants n'avaient pas encore atteint l'église Saint-Jean. Enseignants du public et du privé, agents hospitaliers, salariés des centres d'appels, gaziers, pompiers, salariés de PSA, de Valéo, agents territoriaux, cheminots, etc. De nombreux corps de métiers étaient représentés dans la manifestation.
Si certains en sont à leur premier jour de grève, d'autres suivent le mouvement depuis le début, comme Vincent, conducteur de train : "Après douze jours de grève, ça commence à tirer, mais je préfère perdre un mois de salaire plutôt que perdre sur nos retraites plus tard." Ce cheminot entend bien rester mobilisé jusqu'au retrait du projet de loi. "On s'organise, on met de l'argent de côté, on fait moins de sorties. Mais on ne peut plus reculer."
Certains seront aidés par la caisse de grève de leur syndicat. D'autres souscriptions, plus locales, sont aussi organisées. "On a lancé une cagnotte au sein de notre établissement pour aider les assistants d'éducation ou les agents des lycées, qui ont de plus petits salaires, à nous rejoindre", détaille Karine, professeure en lycée à Mondeville. Elodie, infirmière au CHU de Caen, compte sur une prime que touchent les agents de son service pour compenser la perte de salaire liée aux grèves. Et de conclure : "la trêve de Noël, je n'y crois pas".
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