Le groupe Total s'est exprimé, le lundi 16 décembre, à la suite de l'incendie survenu le samedi 14 décembre, dans la raffinerie Total de Gonfreville-l'Orcher, près du Havre. "D'importants dégâts ont été causés, ça c'est sûr, et la durée des travaux de reconstruction se comptera en mois, mais il est trop tôt pour être plus précis ou pour dire s'il y a aura du chômage partiel." Le plan d'opération interne déclenché le samedi 14 décembre à 4h01 a été levé le lundi 16 décembre à 14h. "Les dernières flammes ont été éteintes dimanche à 16h", a précisé le service communication de Total. "Le feu principal a été éteint samedi vers 11h30. Il restait les feux résiduels, dont un qu'on a maintenu volontairement pour pouvoir connaître la source d'origine du produit", a aussi indiqué la direction. "La raffinerie continue de fonctionner partiellement et les expéditions de produits sont assurées", selon le communiqué de la direction. Selon Thierry Delpêche, représentant FO du site, d'autres raffineries Total "vont être chargées d'augmenter au maximum les débits pour essayer de produire ce que nous, on ne peut plus" produire. Mais face à la durée des travaux à venir, "les salariés sont inquiets", selon le syndicaliste. "L'unité qui a brûlé, c'est le cœur de la raffinerie", a-t-il ajouté.
Deux enquêtes en cours
Une enquête de la Direction régionale de l'environnement (Dreal) ainsi qu'une enquête interne sont en cours pour déterminer les causes de l'incendie. En l'état, "les éléments qu'on a, c'est qu'il n'y a pas d'intentionnalité", a indiqué la direction.
La direction de Total a aussi confirmé le lundi 16 décembre qu'un salarié d'une entreprise sous-traitante était décédé après une chute de 10 mètres, le 15 février, mais sur le site pétrochimique de Total, et non pas à la raffinerie.
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