L'étudiant breton de 24 ans "était bien dans le groupe participant aux violences (contre les forces de l'ordre le 24 juin). Il était en première ligne (...). Il a été vu avec des pierres et autres objets (...)", a dit la substitut du procureur de la République Coutances Lydie Warolin.
Il n'est toutefois "pas établi" que ce militant antinucléaire, déjà condamné pour violence à l'égard de personne dépositaire de l'autorité publique, soit directement responsable des deux blessés légers, à la main, recensés côté gendarmes ce jour-là, selon le parquet. L'un d'eux avait eu un jour d'ITT.
Le parquet a aussi demandé qu'il soit interdit au prévenu de se trouver dans les départements où la ligne THT Cotentin-Maine est en construction (Manche, Mayenne, Ille-et-Vilaine, Calvados).
Le jeune homme ne reconnaît pas les faits et dit avoir été muni seulement d'un bâton mais pour l'aider à marcher dans les sentiers du bocage où se déroulait la manifestation. Il a admis avoir porté masque à gaz et lunettes de plongée "pour se protéger des gaz lacrymogènes".
Le 24 juin, opposants à la ligne à la THT et forces de l'ordre se sont affrontés dimanche à Montabot, où des centaines de militants avaient monté un "camp de résistance" et une député EELV y avait dénoncé des "moyens de repression disproportionnés" à l'encontre des militants.
crédit photo : lamanchelibre.fr
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.