En exécution de peine à la maison d'arrêt de Rouen, le prévenu connaît la fouille régulière de sa cellule. Le 29 janvier 2016, c'est au cours de cette opération que l'on y découvre un téléphone portable bien caché. Ces appareils circulent aisément en détention, même si en posséder un est passible d'un jugement qui aboutit généralement à une prolongation de peine. Le prévenu reconnaît que cet appareil lui appartient avant de se raviser et de clamer qu'il est la propriété de son voisin codétenu, également cité à comparaître mais à une autre audience.
Il aggrave son cas
Le téléphone portable est vérifié et on y trouve des photos du prévenu arborant fièrement de la résine de cannabis, images qu'il a publiées sur les réseaux sociaux. Il a déjà été incarcéré pour le même motif il y a quatre ans et son casier judiciaire affiche 18 mentions pour vols, violences et agression sexuelle. Si ce nouveau délit n'est pas le plus marquant dans le palmarès de Jason Thuillier, 25 ans, le procureur de la République constate une vie marquée par la récidive de "trop nombreuses déviances". Pour sa défense, le flou de cette affaire "ne constitue pas une preuve de culpabilité". Le prévenu est finalement reconnu coupable par le tribunal correctionnel de Rouen, vendredi 6 décembre, qui le condamne à une peine de trois mois de prison ferme.
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