Le texte se veut emblématique de l'acte II du quinquennat d'Emmanuel Macron. Le projet de loi anti-gaspillage est examiné du lundi 9 au vendredi 20 décembre devant l'Assemblée nationale, après un passage par le Sénat. Parmi les objectifs : réduire la production de déchets à la source (avec par exemple, l'interdiction d'ici 2025 des emballages à utilisation unique pour les repas consommés sur place dans les fast-food), mieux recycler, empêcher le gaspillage, lutter contre l'obsolescence programmée (avec la création d'un indice de réparabilité visant à informer le consommateur sur la capacité à réparer le produit en question), ou encore responsabiliser les producteurs sur la gestion des déchets avec la création de nouvelles filières REP (Responsabilité élargie du producteur), suivant le principe de pollueur-payeur.
Retour à la consigne
Cela exige des professionnels qu'ils financent la gestion des déchets liés à leurs produits. Cela concerne le tabac, avec la récupération des mégots, ou encore le bâtiment, alors que les dépôts sauvages du BTP sont une préoccupation majeure. Parmi les mesures clés débattues, la consigne pour les bouteilles en plastique. Pour Stéphanie Kerbarh, députée LREM de Seine-Maritime, rapporteur, ce projet de loi doit faciliter le geste de tri pour les consommateurs, notamment via l'extension des consignes de tri.
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