Le procédé est toujours le même : créer un élément de décoration grâce à une imprimante 3D (dans la plupart des cas) avec les lettres ou les initiales d'une ville. À l'intérieur de cet élément, se trouvent les lieux emblématiques du patrimoine de ladite ville. C'est la marque de fabrique de la société Letter In. Née au Havre en 2017, sous l'impulsion de Boris Lembicz et Brigitte Da Silva, son premier produit, les initiales L et H (en plastique biosourcé et biodégradable), a rencontré un franc succès avec plus de 3 000 exemplaires écoulés. La genèse de leur projet remonte à 2014. Encore lycéen, Boris monte cette année-là une association pour produire et vendre les initiales L et H. C'est une rencontre avec Brigitte en 2016 (à l'époque, elle tenait une boutique de prêt-à-porter au Havre) qui la transforme en société. Aujourd'hui, Brigitte Da Silva s'occupe de la partie commerciale et des réseaux sociaux tandis que Boris Lembicz se concentre sur la création artistique. À travers leurs réalisations, ils viennent toucher le patrimoine architectural d'une ville, et c'est ce à quoi s'attachent les habitants. Un processus pas toujours évident. "On ne sait jamais à l'avance ce qui va pouvoir se passer, notamment au niveau des finitions sur les pièces. En fait, nos produits ne reprennent jamais fidèlement les bâtiments et le patrimoine qu'on y met à l'intérieur, car il y a des contraintes imposées par nos machines. Ce qu'on veut en tout cas, c'est que notre interprétation soit juste pour que l'œuvre produite soit représentative aux yeux de chacun", explique le duo, qui vend ses objets, notamment au sein de LH Concept Store, dans les rues piétonnes de la Cité océane. (Premier prix à 40 euros).
C'est quoi le plus compliqué dans le processus de création?
Des nouveautés
Jusqu'à maintenant, Letter In était cantonné à réaliser des œuvres qui ne dépassaient pas les 20 centimètres de hauteur. Désormais, elles peuvent atteindre les 70 centimètres. Autre nouveauté en cette fin d'année 2019, Brigitte Da Silva et Boris Lembicz viennent de collaborer avec l'artiste havrais Mascarade sur la mise en volume de son travail. Ils ont aussi coopéré avec Lang & Baumann, sur le monument blanc qui trône sur la plage du Havre. Letter in en a sorti une œuvre réduite de 20 cm de hauteur (seulement 20 exemplaires). Et puis, Letter In a aussi réalisé une création sur Deauville (en vente sur le marché de Noël de l'hippodrome de Deauville-La Touques du 21 au 23 décembre).
Le futur
Brigitte Da Silva et Boris Lembicz ont déjà travaillé sur la ville de Paris et sur la Grande-Bretagne. Des œuvres qu'ils gardent en stock pour l'évolution future de Letter In. On n'a pas fini de parler de cette société…
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