Pour se qualifier pour le deuxième tour, les Bleues devront encore battre le Danemark vendredi. Leur double faux départ face à la Corée du Sud (défaite) et au Brésil (match nul) serait alors presque effacé et la route des demies réouverte.
"Ça fait du bien de revoir l'équipe de France qui se bat, qui joue ensemble, qui a retrouvé la niaque en défense. On a envoyé un bon signal aux Danoises", s'est réjouie l'arrière Alexandra Lacrabère.
Plus efficaces au tir à l'image de Laura Flippes à l'aile (3 buts sur 3 tirs), toutes impliquées des deux côtés du terrain (12 buteuses différentes dont Grâce Zaadi, 4 buts, Gnonsiane Niombla et Pauline Coatanea, 3 chacune), les Françaises ont de nouveau affiché une évidente joie de jouer.
"J'ai toujours dit qu'on n'avait pas perdu l'équipe de France, mais qu'elle était dispersée. Tout le monde nous voyait un peu en dedans lors des deux premiers matches mais ce soir on a montré qu'on en avait dans la tête. J'ai toujours pensé que c'étaient des petits réglages techniques à faire", a assuré la défenseuse et pivot Béatrice Edwige.
L'encadrement technique a réussi un joli coup tactique en faisant jouer à l'équipe une défense dite "1-5" pendant presque tout le match, avec une joueuse en position avancée, Estelle Nzé-Minko, excellente, qui a beaucoup perturbé les Allemandes.
Leynaud encore impériale
Mais la grande dame du match a été une nouvelle fois la gardienne Amandine Leynaud. La capitaine en l'absence de l'ailière Siraba Dembélé (maternité) a réussi 13 arrêts et aussi une interception cruciale en fin de rencontre.
"Elle est l'une des ou la meilleure gardienne du monde. Elle est très investie. On l'a nommé capitaine et on voit qu'elle veut porter son équipe vers la victoire", a souligné le sélectionneur Olivier Krumbholz.
Privée de ses doublures habituelles, Laura Glauser (blessée) et Cléopâtre Darleux (jeune mère), la joueuse de Györ, le club hongrois champion d'Europe, est restée les 60 minutes dans la cage. "Elle joue plus que prévu, mais on essaie de survivre et on verra après!", a dit l'entraîneur.
Les Bleues ont pris un excellent départ (4-1) et ont toujours été devant, avec jusqu'à 5 buts d'avance en seconde période (23-18), mais le suspense a duré jusqu'à la fin, les Allemandes manquant plusieurs balles d'égalisation.
"Quand on mène tout le match et qu'on voit l'adversaire revenir, c'est très difficile, mais c'est là qu'on voit les grandes joueuses", a souligné Krumbholz.
Les Bleues vont donc jouer leur avenir contre le Danemark, une équipe qu'elles ont souvent battue ces derniers temps, notamment l'an passé à l'Euro. Les Scandinaves n'ont pas montré une forme éblouissante depuis le début du Mondial et les Allemandes avaient remporté contre elles leur troisième succès d'affilée la veille de leur match contre la France.
Le camp français s'intéressera aussi de près au match entre la Corée du Sud et l'Allemagne, en espérant une victoire des Européennes. Dans ce cas de figure, la France, l'Allemagne et la Corée partiraient au tour principal avec deux points chacune et tout resterait ouvert pour les Bleus.
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