SNCF Mobilités, condamnée en 2018 par la cour d'appel de Caen pour homicide involontaire après la mort de Justine, 17 ans, à Audrieu près de Bayeux, a obtenu mardi 3 décembre la tenue d'un nouveau procès en appel.
Percutée à 150 km/h
Relaxée en première instance, la société avait été condamnée en appel à verser 50 000 euros d'amende et 140 000 euros de dédommagement à la famille de l'adolescente. Cette dernière avait été mortellement percutée par un train lancé à près de 150 km/h, sur un passage aménagé en gare d'Audrieu, le 2 juillet 2010. La cour de cassation juge que la cour d'appel de Caen n'a "pas justifié sa décision" et s'est contentée de "considérations générales", en pointant notamment la "négligence" de la SNCF, potentiellement responsable de nombreux décès en ne construisant pas de passerelle ou de tunnel piétons dans les gares.
Elle a donc cassé la décision attaquée et ordonné la tenue d'un nouveau procès. "Je suis triste. Cela fera dix ans de procédure. La condamnation rendait justice à ma fille et à ma famille. J'étais apaisée, je le suis nettement moins aujourd'hui", confie Sandrine Colette, la mère de la victime. L'audience se tiendra devant la cour d'appel de Rouen, pas avant un an, au plus tôt.
Sandrine Colette, maman de Justine
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Justice de...
Depuis 9 ans faire souffrir cette pauvre famille.
Les représentants de la sncf...je sais pas comment ils peuvent se regarder dans une glace le matin.
Et si c'était leur enfant....