En plus de repousser Angers à 7 points, l'OM revient à deux longueurs du leader, le PSG, privé de match ce week-end et qui reçoit Nantes mercredi.
Ce match, entre le dauphin des Parisiens et l'ex-troisième de Ligue 1 qui talonnait au classement les Marseillais, promettait beaucoup. Les Angevins ont d'abord pris possession du ballon (70% de possession en première période) mais ont raté deux jolies occasions dans le premier quart d'heure.
Alioui, tout seul dans la surface, n'a pas su quoi faire du ballon, puis a tiré bien à côté (7e). Et surtout un centre parfait de Manceau sur la tête de Capelle, au point de penalty, a obligé Mandanda à sortir une superbe manchette (15e) digne du gardien des Bleus qu'il est redevenu cet automne.
C'était le premier moment décisif, de bascule, car sur l'action suivante, un coup franc tiré par Payet, suite à une poussette de Thomas sur Benedetto, lui a permis de trouver Sanson qui a trompé Butelle d'un tir croisé imparable (17e).
Angers a repris le ballon, mais en se montrant rarement dangereux devant, alors que Rongier (27e), bien lancé par Sanson, puis Benedetto (35e), servi par Amavi, ont fait passer deux légers frissons dans le dos des 12.500 supporteurs du SCO.
La deuxième douche froide du soir, par un temps glacial, est encore venue de Thomas. Le défenseur angevin a très légèrement touché une jambe de Sakai (39e) lancé à fond dans la surface et qui s'est roulé par terre de douleur, en se tenant l'épaule. Le point noir de la soirée pour "AVB" puisque le défenseur olympien a cédé sa place à Maxime Lopez à la mi-temps dans la foulée.
Penalty indiscutable selon l'arbitre, sans consulter la VAR, et 2-0 pour des Marseillais hyper-réalistes, Payet n'ayant pas manqué, en prenant Butelle à contre-pied, cette occasion de faire le break (41e). Soit son cinquième but en L1 cette saison, sans forcer.
L'OM en mode gestion
La pause n'a rien changé à l'affaire, le kop angevin ne parvenant pas à troubler un capitaine Mandanda en mode maître zen, comme sur une sortie pleine d'autorité (56e) face à des Scoïstes trop timides.
Benedetto a bien failli tuer le match, sur un énième contre à l'heure de jeu, mais Santamaria, sentinelle indispensable et chouchou des fans du SCO, est revenu in extremis pour tacler proprement l'Argentin, dans la surface de Butelle, et éloigner le danger (61e).
Un coup franc d'Alioui, parfaitement tiré, est ensuite passé juste à côté du poteau gauche de Mandanda (66e), la réussite n'étant pas angevine face à un OM clinique, parfaitement organisé par Andre Villas-Boas. Même Strootman et Amavi étaient à l'aise, c'est tout dire.
Calmes et confiants, les Phocéens ont continué leur oeuvre de destruction massive des espoirs du club centenaire, Alioui tirant très au dessus (73e) alors qu'il avait le temps d'ajuster Mandanda pour relancer ce match qui n'a jamais basculé dans la folie, malgré le soutien du kop du SCO.
On peut trouver comme excuses une infirmerie bien remplie et un jour de moins pour récupérer de la défaite à Nice (3-1), l'OM ayant gagné vendredi contre Brest (2-1). Ca n'explique qu'en partie ce résultat mérité par un OM bien supérieur. Et solide dauphin du PSG, dans "l'autre" championnat de France.
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