C'est une voisine, locataire d'un appartement dans un immeuble dans lequel réside le prévenu à Barentin, qui appelle les services de gendarmerie le 4 avril 2019 pour dénoncer son comportement plus qu'inadapté depuis quelques mois. Celui-ci tambourine régulièrement à sa porte, prétextant un excès de bruit, et se montre particulièrement désagréable et agressif avec tous les résidents de l'immeuble. La victime se rend fréquemment à l'antenne de son bailleur social pour faire état des nuisances de l'individu. Ce dernier est alors convoqué à l'antenne et se voit sommé de s'expliquer devant la victime et la gardienne de l'immeuble. Il est en furie et s'en prend à sa voisine en lui proférant des insultes. Celle-ci fond en larmes, désemparée. Peu de temps après, la gardienne le surprend dans la cave de l'immeuble et les insultes recommencent. Puis il sort une hache en poursuivant ses injures.
Incontrôlable
À l'antenne, le voisinage se plaint également des exactions du prévenu qui persiste à être agressif quand il se sent accusé. Il va même jusqu'à vouloir démolir l'antenne. À la barre du tribunal correctionnel de Rouen, il déclare cependant : "j'ai un peu perdu mon calme", tout en niant les menaces proférées. Interpellé, les gendarmes constatent que le prévenu a un casier judiciaire qui affiche trois mentions pour divers faits délictuels, notamment des violences. Pour la partie civile, "le prévenu est coutumier du conflit", et le procureur de la République dénonce "des menaces moralement destructrices". La défense estime qu'on s'est "injustement ligué contre le prévenu". Dans son délibéré, le tribunal le reconnaît coupable des faits reprochés et le condamne à une peine de quatre mois de prison entièrement assortis du sursis ainsi qu'à une mise à l'épreuve de deux ans.
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