Ce ne sont pas moins de sept délits qui sont reprochés au prévenu, qui viennent s'ajouter à ceux déjà mentionnés sur son casier judiciaire, pour des faits similaires. C'est d'abord une société qui porte plainte le 14 juin 2018 pour escroquerie lors d'un paiement par chèque refusé, puisque le compte bancaire du prévenu a été clôturé. Même procédé pour la location d'un bungalow. Le 27 décembre 2018, une victime porte plainte pour vol de son matériel de jardinage lors de travaux. Le 29 janvier 2019, une victime, qui avait accepté le gardiennage du chien du prévenu, porte plainte pour un paiement par chèque falsifié. Le 18 janvier 2019, le prévenu falsifie un chèque de banque pour acheter une voiture en ligne. Enfin le 28 décembre 2018, le loyer d'un pavillon est réglé de la même manière.
Il reconnaît tout
Interpellé et entendu par les gendarmes, Jean-Yves Morin, 35 ans, reconnaît les faits perpétrés à Saint-Aubin-les-Elbeuf et sur le territoire national. Pour la partie civile, "ce n'est pas un escroc à la petite semaine", tandis que le procureur de la République déplore "une réitération des faits affligeante". Absent à son procès devant le tribunal correctionnel de Rouen, mercredi 27 novembre, le prévenu est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés et condamné à une peine de dix mois de prison dont cinq assortis du sursis.
A LIRE AUSSI.
Escroqueries à la carte bancaire à Rouen : c\'était le stagiaire de la banque
Seine-Maritime : il fabriquait de fausses cartes bleues
Rouen : condamné pour usurpation d\'identité
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.