"Les mots ne peuvent exprimer la tristesse que je ressens en annonçant qu'un coordonnateur de cours, Jack Merritt, a été tué, ainsi qu'une ancienne étudiante qui n'a pas encore été nommée par la police", a déclaré Stephen Toope, le vice-chancelier de l'université anglaise de Cambridge, dans un communiqué.
"Jack vivait selon ses convictions (...) C'était un jeune homme exceptionnel", avec "un esprit pur", a tweeté son père, David Merritt. "Il faisait un travail formidable" et constituait "une source d'inspiration".
Un membre du personnel de l'établissement figure également parmi les trois personnes blessées dans l'attaque au couteau menée par le Britannique Usman Khan alors qu'il participait à une conférence sur la réhabilitation des prisonniers organisée par l'université de Cambridge dans un bâtiment situé à deux pas du London Bridge.
L'un des trois blessés a pu quitter l'hôpital tandis que les deux autres restaient hospitalisés "dans un état stable", a indiqué dimanche le service public de santé britannique (NHS).
La conférence de l'université de Cambridge était organisée pour célébrer le cinquième anniversaire de "Learning Together", un programme de formation de son institut de criminologie promouvant le partage d'expérience entre étudiants et prisonniers, pour lequel travaillait Jack Merritt, 25 ans, diplômé en droit et criminologie.
Une veillée a été organisée à Cambridge samedi tandis que les hommages à Jack Merritt se multipliaient sur Twitter, le décrivant comme une personne engagée, intelligente et généreuse.
"Repose en paix frère", a écrit le rapper Dave, dont l'album "Psychodrama", récompensé par le prestigieux Mercury Prize, a été inspiré par la réhabilitation dont a bénéficié son frère emprisonné à vie pour meurtre. "Jack Merritt était le meilleur des gars. Il a dédié sa vie à aider les autres, ce fut vraiment un honneur d'avoir rencontré quelqu'un comme toi".
Usman Khan, 28 ans, avait bénéficié d'une libération conditionnelle en 2018, six ans après sa condamnation pour des infractions terroristes. Il a été abattu par la police après avoir été pourchassé par de simples citoyens loués en "héros".
Selon la police, l'assaillant a agi seul pour commettre cet attentat revendiqué par le groupe jihadiste Etat islamique.
Le London Bridge, pont du centre de Londres, avait déjà été le théâtre d'un autre attentat revendiqué par le groupe EI, qui avait fait huit morts en 2017.
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