Le Serbe, qui n'avait jamais marqué en 16 mois sous le maillot blanc, vient de réussir coup sur coup ses deux premiers buts, après Toulouse (2-0).
A la 89e minute, il a offert une quatrième victoire consécutive à Marseille, qui pourra regarder ce week-end dans son canapé ses nombreux poursuivants s'écharper en attendant d'aller mardi à Angers, 3e à quatre longueurs, pour tenter le quinté.
Radonjic a soulagé tout un stade Vélodrome qui croyait assister à un hold-up, Irvin Cardona ayant égalisé une minute plus tôt sur la... deuxième occasion brestoise (88).
C'était cruel pour l'OM, ultra-dominateur, après avoir frappé trois fois les montants et bien plus de fois les gants de Gautier Larsonneur, l'excellent gardien armoricain.
Mais en jouant un football chatoyant et en remportant ce match sur le fil, l'OM a aussi fait le plein de confiance.
Payet et Valentin Rongier ont encore été très bons, Hiroki Sakai infatigable, derrière comme devant, et Jordan Amavi a été acclamé à la composition des équipes, pour la première fois depuis de longs mois.
En revanche le promu brestois, qui a failli finir à 10 (le carton de rouge d'Alexandre Mendy a été annulé après consultation de la VAR), stagne. Il n'a plus gagné en L1 depuis Dijon (2-0), le 26 octobre, et n'a d'ailleurs jamais gagné à Marseille de son histoire (deux nuls et huit défaites en L1).
Le coup de génie de Benedetto
Son buteur Gaëtan Charbonnier est toujours à sec, il n'a plus marqué depuis le 24 août contre Reims (1-0) 3e journée, soit 881 minutes sur le terrain, sans compter le temps additionnel. Mais sa passe pour le but de Cardona était superbe.
Ramener un point aurait vraiment tenu du miracle tant les Rouges ont subi, arc-boutés sur Larsonneur.
Le coup de canon de Radonjic rend justice à la meilleure équipe, mais malheureusement pour la chronique, fait un peu d'ombre, par sa dramaturgie, au coup de génie de Dario Benedetto.
La feinte à la Pelé de "Pipa" dit beaucoup de la confiance de cette équipe. Sur une inspiration divine, l'attaquant argentin a piégé le gardien en ne touchant pas le ballon, un peu comme le Roi contre l'Uruguay en 1970, et derrière Sarr a marqué.
C'était mérité pour l'OM, qui n'avait plus remporté quatre matches de rang depuis la saison 2017-2018, celle de la finale de Ligue Europa (perdue 3-0 contre l'Atlético Madrid) et de la 4e place à 77 points.
Trois montants
Le jeu de combinaisons prôné par André Villas-Boas a fait merveille, dommage qu'un léger manque de réalisme - et Larsonneur - ait empêché de marquer plus de buts et de ne pas se faire si peur à la fin d'un match totalement contrôlé.
Brest n'a eu qu'une occasion avant son but, et une grosse, quand le tir croisé de Cardona, déjà, a frappé les deux poteaux en léchant la ligne de but (13)!
La barre de Larsonneur aussi a vibré, fracassée par une reprise en pleine course de Morgan Sanson (17), puis dans l'autre cage par un coup franc de Dimitri Payet (62).
Un tir croisé de Valentin Rongier a aussi heurté le poteau droit du gardien armoricain (64).
Larsonneur a longtemps envoûté les Marseillais, Benedetto (12), Payet (72) ou Rongier (85), qui ont aussi manqué le cadre, comme Duje Caleta-Car, qui a trop croisé en très bonne position (51) après un nouvel arrêt du gardien, Benedetto (75) ou Maxime Lopez (90+4).
Mais Benedetto a été plus sorcier que Larsonneur, et Radonjic aussi.
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