Le casier judiciaire du prévenu affiche huit condamnations pour vols et violences. La dernière en date lui vaut d'être incarcéré à la maison d'Arrêt de Rouen mais il bénéficie d'une semi-liberté qui lui impose de revenir en cellule à la fin de chaque week-end. Pourtant le 26 octobre 2019, il ne s'y présente pas puisqu'il est allé en région parisienne pour y passer deux jours avec sa femme et ses enfants.
Il n'a pas réfléchi
Le procureur de la République décide aussitôt d'un mandat de recherche et les policiers de Cergy-Pontoise le retrouvent, hébergé par les gens du voyage dans une caravane. Entendu, il affirme qu'il ne se cachait pas mais voulait rester avec les siens sans avoir tenté de s'évader pour autant. Très fragile psychologiquement, il fond en larmes à la barre du tribunal correctionnel de Rouen, vendredi 22 novembre, lorsqu'on lui fait remarquer le risque qu'il prenait en ne respectant pas une décision judiciaire clémente alors qu'il était libérable dans un mois. Le procureur de la République insiste sur le fait que la justice a été compatissante avec lui et que, maintenant, "il faut assumer". Sa défense incite "à la clémence à son encontre".
Bruno Tournus, 39 ans, est finalement condamné à deux mois de prison ferme supplémentaire et un mandat de dépôt est prononcé à son encontre.
A LIRE AUSSI.
Calvados : "Petit dealer deviendra grand", estime le tribunal
Nouvelle-Calédonie: six gendarmes blessés lors d'affrontements
Fin de cavale et retour en prison pour le braqueur Redoine Faïd arrêté dans l'Oise
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.