À première vue, difficile de voir un lien entre de simples pigeons et les salons de coiffures installées dans les grandes agglomérations de l'hexagone, et pourtant, un fil ou plutôt un cheveu les unit…
Une étude parue dans le magazine Biological Conservation révèle que la mutilation est de plus en plus présente chez les pigeons des villes, et qu'elle serait due en partie aux déchets qui stagnent sur nos trottoirs. Mais aussi aux cheveux coupés que l'on trouve principalement à proximité des salons de coiffures !
En effet, les pigeons s'enroulent les doigts des pattes dans ces cheveux ou autres fils présents au sol, ne parviennent pas à s'en extraire et se retrouvent finalement prisonniers, puisqu'une fois enroulés à leurs membres, ces détritus créent des garrots et finissent par sectionner leurs pattes. Des oiseaux se retrouvent alors avec un doigt manquant ou ayant une de leurs pattes amputée.
Le résultat d'une étude menée par une équipe de chercheurs Français sur une centaine de volatiles est parlant : l'être humain est responsable de ces victimes à plumes. Certes, de nos jours, des efforts sont réalisés sur la gestion de nos déchets, mais ces relevés nous montrent qu'il y a, notamment dans les grandes villes, encore du pain sur la planche.
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