Le 22 novembre 2018, la prévenue se présente au commissariat d'Elbeuf (Seine-Maritime) pour y déposer plainte à la suite de l'hospitalisation de sa fille, laquelle aurait subi des violences dans l'enceinte de l'hôpital. Elle est passablement agitée et ne tarde pas à s'énerver lorsqu'elle considère que les services de police semblent faire peu de cas de ses griefs.
C'est alors qu'elle s'attaque au mobilier du commissariat, dispersant des documents posés sur les bureaux, et semble être dans un état second quand les policiers veulent la maîtriser. Elle se calme finalement et un médecin est appelé. Il diagnostiquera rapidement un état de quasi-démence au moment des faits. Un médecin psychiatre confirmera ce diagnostic, en décrivant chez la prévenue des troubles psychiques s'apparentant à une pathologie schizophrène, ayant aboli son discernement.
Coupable mais irresponsable
Le casier judiciaire de la prévenue affiche déjà cinq condamnations pour violences, outrages et menaces de mort. Le procureur de la République qualifie la prévenue "d'irresponsabilité pénale". La défense se range aux réquisitions du ministère public. À l'issue de ses délibérations à l'audience du jeudi 14 novembre 2019, le tribunal la reconnaît coupable des faits reprochés, mais la déclare pénalement irresponsable et non accessible à une sanction pénale pour troubles psychiques.
A LIRE AUSSI.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.