Le 26 janvier 2018, les services de police sont appelés au domicile du prévenu à Rouen (Seine-Maritime), avertis d'un différend familial apparemment violent. Arrivés sur place, les policiers voient un individu dans l'encoignure de la porte d'entrée du bâtiment, qui leur jette des pierres. Il semblerait qu'il ne soit pas le seul à accueillir les policiers de cette manière, d'après leur description de la scène.
Les policiers demandent à l'individu de reculer, a fortiori lorsque celui-ci brandit une bouteille d'alcool, qu'il s'apprête à jeter. Mais l'homme continue de vociférer et de proférer des insultes. Des renforts sont appelés, et l'homme est finalement interpellé, dans un état d'alcoolisation manifeste. Il faut l'empoigner au corps pour le faire monter dans le fourgon de police tant il gesticule.
Haine de la police
En garde à vue, Billal Belagraa, 25 ans, reconnaît avoir bu mais refuse le test de l'éthylomètre et ne veut pas décliner son identité. Il avoue ne pas pouvoir se contrôler à la vue des policiers, auxquels il reproche en outre de lui avoir cassé sa bouteille de whisky. À son casier judiciaire, trois condamnations sont portées pour menaces et violences.
La partie civile note que "cette haine de la police est inadmissible", tandis que le ministère public retient que "les propos du prévenu sont condamnables". En l'absence de défense à l'audience jeudi 14 novembre 2019, le tribunal le déclare coupable des faits reprochés et le condamne à une peine de trois mois de détention ferme.
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