"On recense d'ores-et-déjà une victime de 15 ans (dont le corps a été repêché), sa mère (...) qui était dans le véhicule a pu être sauvée, notamment par des témoins", a indiqué le procureur de Toulouse Dominique Alzéari.
"Il semble qu'il y ait au moins un camion, une voiture et peut-être une camionnette qui ont disparu dans le cours d'eau" à la suite de l'"effondrement de ce pont de structure métallique", a indiqué le magistrat à la presse.
Le pont, qui avait "fait, semble-t-il, l'objet d'un suivi correct", selon lui, ne présentait "aucun problème de structure" lors de sa dernière inspection "détaillée en 2017" selon le Conseil départemental.
Il y a "probablement plusieurs disparus, potentiellement le chauffeur du camion" et, "peut-être", celui d'un éventuel troisième véhicule, a précisé le préfet Etienne Guyot. "L'urgence est de retrouver les disparus", a-t-il poursuivi.
Selon un bilan de la préfecture à 10H30, "un personne est décédée, trois personnes en urgence relative dont des témoins qui ont tenté de porter secours aux victimes et deux urgences relatives parmi les sapeurs-pompiers".
"Une estafette est recherchée", selon le communiqué des services de l'Etat.
"Pas un ouvrage sensible"
Selon le conseil départemental de Haute-Garonne, dont dépend l'entretien de l'ouvrage, ce pont "n'était pas répertorié comme un ouvrage sensible" et ne bénéficiait pas d'une surveillance particulière.
Le pont, construit en 1931 selon le Conseil général, mesure 155 mètres de long et 6.50 mètres de large. "Une inspection détaillée avait été faite en 2017 et n'avait révélé aucun problème de structure", avec seulement des "désordres de type évolutif normaux".
A l'entrée du pont, dont une partie reste encore accrochée, un panneau mentionne qu'il est interdit aux véhicules de plus de 19 tonnes, a constaté un journaliste de l'AFP. A cet endroit, le Tarn fait plus de 20 mètres de profondeur et 100 mètres de large.
"Une dame de Mirepoix et sa fille étaient dans l'un des trois véhicules, d'après les témoignages il y avait un gros camion, une voiture et une camionnette", a dit le maire de la localité Eric Oget
"Les semi-remorques n'ont pas le droit de passer, on en a déjà vu et on l'a signalé aux autorités", selon lui, sans toutefois pouvoir dire si le camion tombé en était un.
Le président du Conseil départemental Georges Méric a adressé ses "pensées aux victimes" de l'effondrement du pont, soulignant qu'une "enquête est en cours pour déterminer les causes de ce terrible accident".
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