Entre Lauryn Bourget et le horseball, tout se résume à un simple coup de foudre d'enfant. "J'avais cinq ans, je faisais du manège sur un poney et je voyais les plus grands s'entraîner sur le terrain d'à côté. Je voulais absolument faire pareil", se souvient la jeune fille. Âgée de 15 ans, Lauryn vit maintenant son rêve presque tous les jours, avec cette discipline équestre très physique.
Former un couple avec sa monture
"Ce que je préfère, c'est que c'est un sport collectif contrairement à plein d'autres disciplines, comme le saut", justifie la joueuse du club du Rouen Roumois horseball. Par équipes de quatre, les deux formations doivent y marquer le plus de buts possible dans un cerceau à plusieurs mètres de hauteur, pendant deux mi-temps de dix minutes. Le tout à dos de cheval, et souvent sans s'aider des mains qui sont occupées à manier le ballon. Le plus spectaculaire ? Le ramassage du ballon au sol : "Il faut se laisser glisser sur le flanc du cheval puis remonter. Il faut être décontracté et à force, ça devient une habitude."
La relation avec sa monture, justement, est un autre aspect du horseball qui plaît à Lauryn. "Il faut que l'on forme un couple. On apprend à se connaître, et ça se développe tous les jours", explique l'adolescente, qui s'est affirmée grâce à ce sport. "J'ai appris à être moins timide parce qu'il faut beaucoup communiquer sur le terrain. Le horseball m'a beaucoup aidé", assure-t-elle.
À l'avenir, Lauryn se voit toujours jouer au horseball en parallèle de sa vie professionnelle. D'ailleurs, là aussi, le choix du milieu équin s'est imposé à elle : "Je ne sais pas encore exactement ce que je ferais, mais je suis en seconde pro conduite et gestion des entreprises hippiques." Au travail ou dans ses loisirs, les chevaux ne sont donc jamais bien loin.
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