Il veut vivre plus près de sa femme (alors qu’une procédure de divorce est entamée), qui purge une peine criminelle d’une durée de six ans. Libérable en mars 2013, celle-ci bénéficie d’une libération conditionnelle mais doit revenir en prison le mercredi 18 juillet.
Au hasard d’une rencontre, le couple décide de renouer. L’épouse fait alors le choix de prolonger le moment. Samedi soir, les deux conjoints ne répondent pas lorsque la police frappe à la porte de l’appartement d’Hérouville. M. B., pourtant sous le coup d’une mise à l’épreuve comportant une obligation de soins, s’alcoolise tant que le lendemain, lors de l’interpellation de sa femme à domicile, il présente un taux d’alcoolémie de 1,34 g/l de sang à 10h50.
En comparution immédiate le lundi suivant, le couple répond d’évasion et de complicité d’évasion. "On s’est dit que foutus pour foutus, on n’avait qu’à profiter de ces quelques jours". L’épouse, elle, pensait qu’une évasion, c’était partir loin, ou à l’étranger, mais pas se réfugier chez son mari… S. B. a été condamnée à six mois de prison supplémentaire. J-F. B. a écopé lui de six mois à effectuer immédiatement.
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