C'est une inquiétude en forme d'ultimatum qu'a lancé, mercredi 13 novembre 2019, le PDG France de Lubrizol, Frédéric Henry, dans une interview à L'Usine nouvelle. "Nous ne pourrons pas rester à l'arrêt pendant six mois", car "ce serait pour nous synonyme d'arrêt pur et simple", a-t-il affirmé.
Une possible réouverture partielle
Une déclaration dont a pris connaissance le préfet de la Seine-Maritime, Pierre-André Durand, qui ne se dit pas "insensible aux considérations économiques et aux considérations en termes d'emploi". "Mais avant de parler de réouverture, ma responsabilité est de parler sécurité", ajoute-t-il.
Le préfet n'envisage pas de réouverture totale de l'usine de Lubrizol car "les conditions ne sont pas réunies", mais évoque plutôt une reprise partielle du site : "La balle est dans le camp de Lubrizol". Pierre-André Durand évoque d'abord l'arrêté préfectoral de mise en demeure qu'il a pris à l'encontre de l'entreprise et la contraignant à se mettre en conformité sur plusieurs points.
"Il n'est pas question de repartir à l'identique", lance le préfet de la Seine-Maritime.
Pour envisager une réouverture, le préfet de la Seine-Maritime attend des éléments concrets sur la table, avec "des garanties fortes". La sécurité est le point principal, avec "un changement assez radical des process, notamment par la diminution, dans des proportions considérables, des stocks. Il n'est pas question de repartir à l'identique".
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