Veut-on réellement appliquer le calendrier prévu de suppression du glyphosate agricole ? Un rapport parlementaire, présenté officiellement mercredi 13 novembre, multiplie les objections : selon lui, la fin du glyphosate obligerait les agriculteurs à dépenser davantage en main-d'œuvre, en carburant, en nouveaux matériels et produits chimiques...
En sortir
Au total, affirme le rapport de façon alarmante, les charges des exploitations seraient alourdies "de 50 à 150 euros l'hectare" par cette réforme. Les opposants au glyphosate - considérant ce produit comme "cancérogène probable" selon l'Organisation mondiale de la santé - affirment que la commission parlementaire "plaide pour le modèle agro-industriel et donne surtout la parole aux plus grands producteurs de céréales". "À seulement un peu plus d'un an de la première échéance, la dynamique du zéro glyphosate n'est pas suffisamment enclenchée", déplore le député Mathieu Orphelin, ex-LREM et proche de Nicolas Hulot. Ministre de la Transition écologique, Élisabeth Borne maintenait, dimanche 10, que le gouvernement "reste résolu à sortir du glyphosate".
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